HISTOIRE DE FAMILLE
L’histoire de la Maison Montamat, elle commence en 1896
avec une jument, une charrette et Louis et Marguerite, mes arrière-arrière-grands-parents ! Les amoureux passaient de village en village, achetant des peaux de lapins et vendant du fil, des aiguilles et quelques boîtes de conserves.
Quelques années plus tard, en 1901, ils décidèrent de stopper leur attelage dans le Tarn-et-Garonne pour y acheter une maisonnette à Saint-Étienne de Tumont. Ils ouvrirent tout d’abord une épicerie fine, Marguerite confectionnait, dans le hangar, des pâtes, des saucissons et des saucisses et de son côté Louis se lançait dans la vente de fruits. Un local fut également aménagé dans le hangar et c’est ainsi que naquit la charcuterie.
Louis, personnage ô combien charismatique, qui aimait poser tous les matins une fleur fraîche sur le tableau de bord de sa voiture était très bon en affaire et réussi à exporter ses fruits jusqu’au Royaume-Uni.
Mon arrière-grand-mère Eugénie Montamat, maîtresse-femme d’une grande beauté, hérita de la charcuterie en 1943. Elle se retrouva veuve à l’âge de 28 ans et fut épaulée par Maurice son unique fils. Eugénie, véritable nez et palais, était assurément la reine de l’assaisonnement et des sauces.
A sa retraite, Eugénie transmit alors la charcuterie à son fils Maurice. La devise de mon grand-père Maurice devint sans tarder « Toujours plus loin, toujours plus haut » En effet pour lui, chaque produit était un trésor qui convenait de parfaire et de polir. Cet adepte de la perfection, a su offrir à la charcuterie Montamat ses lettres de noblesse par sa renommée et sa notoriété. Homme d’affaires chevronné, Maurice a également su poursuivre et développer ce que son grand-père Louis avait entrepris dans le commerce de fruits, en les exportant jusqu’en Scandinavie.
A sa retraite, mon père Jean-Claude hérita à son tour de la charcuterie. Homme respecté et respectable, il continue alors l’œuvre entrepris par son père. Sa particularité fut de jouer au rugby en première division dès l’âge de 16 ans à l’Union Sportive Montalbanaise.
Après des études à Paris au CEPROC, école de la gastronomie de renom, les expériences s’enchaînèrent notamment en cuisine au Crillon, le célèbre Hôtel 5 étoiles sous les ordres de Christian Constant puis chez le traiteur parisien et international Potel & Chabot avec à sa tête le chef Jean-Pierre Biffi.
Ensuite se succédèrent de prestigieuses manifestations : garden-party de l’Élysée, tournois de tennis à Miami et à Moscou, et de nombreuses réceptions à Rome, Budapest, Prague, New-York, Londres, Saint-Pétersbourg et bien d'autres encore.
Établi avec ma famille en décembre 1998 au Pays Basque, j’ai ouvert deux restaurants : Le Moulin d’Alotz à Arcangues et le Taitu à Biarritz. Puis l’évidence s’est imposée, j’ai décidé au nom de la 5eme génération de rebâtir en février 2014 la Maison Montamat afin que notre précieux savoir-faire ancestral perdure et que la tradition séculaire des Montamat se perpétue.